Chef•fe de base

Dans quelle structure peut-on exercer ?

Dans toute structure dès lors qu’elle emploie a minima un salarié. Le poste n’est pas nécessairement “un statut” à part entière. Il est considéré que le salarié “fait fonction de”.

Qui sont les professionnels dans nos clubs de Normandie ?

Adeline (1988) Responsable nautique au YCVernon depuis 2012 et au CDVEure depuis 2014 :

“Pour faire ce métier il faut être polyvalent ce qui rend le métier très interessant. C’est riche de plein d’expériences différentes, on transmet notre passion aux enfants donc un point primordial est qu’il faut aimer les enfants !”

 

Les diplômes pour accéder au métier ?

Le responsable nautique ou le chef de base est généralement technicien.ne (moniteur ou éducateur). A ce titre, il est le plus souvent titulaire des diplômes classique de l'enseignement du sport : BPJEPS Voile, BPJEPS APT, BEES Voile.

En quoi consiste le métier ?

La fonction revêt une forme de délégation de responsabilité. La personne est chargée d’assurer la bonne conduite des activités, avec une responsabilité sur le matériel, les activités, les encadrants.
Selon les clubs de voile, le•la responsable nautique a des responsabilités plus ou moins étendues, se rapprochant parfois de celles d’un•e directeur•rice.
La fonction est généralement “continue”. La personne fait fonction de chef de base lorsqu’elle coordonne, encadre, s’occupe de tâches de maintenance ou vend une activité.
Il arrive que le•la chef•fe de base soit supervisé par un•e directeur•rice ayant une autonomie et une responsabilité plus étendues.
Le•la chef•fe de base fait souvent fonction de RTQ (responsable technique qualifié) qui a notamment en charge le contrôle des bonnes pratiques professionnelles, la surveillance des activités et l’intervention en cas de danger.
Le•la responsable nautique continue habituellement d’encadrer (approximativement entre 30 et 80 % du temps des chefs des bases).

 

À quoi ressemble son travail et son quotidien ?

Le•la chef•fe de base :

  • A une autonomie souvent importante car il est le garant le plus souvent de la décision technique et sécurité,
  • Fait respecter les règles et règlements,
  • Coordonne les activités et les personnes,
  • Coordonne et encadre l’activité pendant l’année,
  • Assure la surveillance des activités, le contrôle et l’intervention en cas de besoin,
  • Coordonne la gestion du matériel et de l’équipement,
  • Dialogue avec les élus dirigeants et avec les équipes,
  • Recrute les moniteurs saisonniers,
  • Coordonne et effectue les activités de maintenance.

Quelles sont les contraintes personnelles du métier ?

Le poste de responsable induit une diversité des tâches et des missions qui contribuent à la pénibilité.
La charge mentale liée à la sécurité et à la responsabilité est conséquente
Travail en extérieur avec un environnement instable et soumis à la météo
Travail dans un environnement avec des risques liés à la sécurité
Le travail nécessite de l’expérience, de l’adaptation, de la réactivité.
La polyvalence des postes nécessite de la disponibilité.
Le secteur d’activité (sport, loisir, tourisme) nécessite de travailler en dehors des temps ouvrés (le soir, hors temps scolaire, pendant les congés).
Le travail, souvent opérationnel, n’offre pas toujours au professionnel le recul nécessaire.

Quel parcours pour y arriver ?

Les chefs de base démarrent souvent dans le métier en commençant par le métier d’éducateur (BPJEPS par exemple)..

C’est généralement l’expérience qui permet à un éducateur de devenir RTQ ou chef de base. 

Généralement les professionnels engagent des cursus de formation courts (sur la fonction de RTQ, ou sur la gestion de structure nautique). Certains passent un DEJEPS.

Et ensuite, quels cursus et carrières ?

Si la structure le permet, le•la responsable peut accéder à des fonctions de directeur•rice, avec une autonomie étendue permettant au•à la chef•fe de base de progresser dans ses responsabilités professionnelles.

Evolutions professionnelles, quelles passerelles ?

La polyvalence des profils et les responsabilités accumulées permettent aux chef•fes de base de valoriser un cursus professionnel intéressant.
L’environnement professionnel : associatif, sport, activités touristiques, activités de service enfants et adultes, activités de plein air, environnement maritime, sont de véritables atouts à mettre en avant en cas de reconversion professionnelle.