Tuteur•rice / Maître•sse de stage

Dans quelle structure peut-on exercer ?

Le•la tuteur•rice travaille dans toute structure accueillant de la formation en alternance (le plus souvent des Etablissements d’Activités Physiques et Sportives). Les clubs de voile, les centres d’entraînement, les établissements publics, sont les structures les plus fréquentes. Les structures qui souhaitent se développer ont généralement une politique volontariste d’accueil de stagiaires en formation. C’est un moyen efficace pour recruter et faire connaître sa structure.

Qui sont les professionnel•les dans nos clubs de Normandie ?

 

tuteur maître de stage 1Nicolas, directeur du PNVB et tuteur CQPIV.

“Ce que j’apprécie c’est de transmettre ma passion et mon savoir faire ainsi que de donner la passion de l’enseignement à mes stagiaires. Ça représente quand même beaucoup de travail, mais un travail qui reste très enrichissant.”

Les diplômes pour accéder au métier ?

Le•la tuteur•rice n’a pas nécessairement d’obligation de formation (sauf pour l’accueil de CQPIV ou pour l’accueil d’un•e apprenti•e), mais il doit le plus souvent garantir d’un niveau d’expérience d’une part et d’un niveau de qualification au moins équivalent au diplôme préparé. Des formations professionnelles continues permettent de vérifier les compétences tutorales ou d’attribuer la fonction de maître d’apprentissage.

En quoi consiste le métier ?

La fonction de tuteur•rice ne s’effectue pas à plein temps. Elle occupe certains moments clé en journée : tels qu’avant ou après une séance, ou pendant des séquences de demie-journée. 

Le temps passé avec des stagiaires est primordial pour les aider à bien progresser et à acquérir au plus vite les bonnes compétences professionnelles.

À quoi ressemble son travail et son quotidien ?

Le travail de tuteur•rice est essentiellement centré sur le suivi de son•sa•ses stagiaires : 

  • Suivre les exercices prévus sur l’eau, 
  • Analyser les points positifs et négatifs,
  • Faire un retour pour les aider à progresser,
  • Partager les fondamentaux professionnels.
  • Les aider à réaliser leurs écrits professionnels
  • Les accompagner dans la compréhension de la structure

Quelles sont les contraintes personnelles du métier ?

Il faut pouvoir dégager du temps pour le•la stagiaire sur son temps professionnel et avoir la disponibilité nécessaire pour le faire correctement.

Quel parcours pour y arriver ?

A partir d’une certaine expérience professionnelle (généralement à partir de 2 ans d’activité), les éducateur•rices peuvent assumer la fonction de tuteur•rice. Pour être tuteur•rice CQPIV ils doivent au préalable passer les qualifications de formateur•rice régional•e.

tuteur maître de stage 2

Et ensuite, quels cursus et carrières ?

Le•la tuteur•rice passionné•e, peut choisir de renforcer son emploi autour de la formation en alternant des temps de fonction tutorale et de fonction de formateur•rice, ou en devenant « coordinateur•rice de formation ».

Évolutions professionnelles, quelles passerelles ?

On peut à terme choisir de réorienter sa carrière et de travailler dans, ou pour un organisme de formation professionnelle.
Certains formateur•rices spécialisé•es ont construit des passerelles vers les métiers de « coachs » ou de « consultants »