Responsable maintenance
Dans quelle structure peut-on exercer ?
La dénomination de responsable maintenance ou chef•fe d’atelier est plutôt adaptée à une taille de structure importante. Dans les petites structures (en dessous de 6 salariés par exemple) les éducateur•rices assurent une bonne partie de la maintenance. Dans les plus grosses, une personne peut être désignée chef•fe d’atelier ou responsable maintenance.
Les diplômes pour accéder au métier ?
La mission n'impose pas nécessairement de diplôme. L’expérience professionnelle est souvent le critère numéro un pour désigner les personnes. Nombreux sont les professionnel•les habiles en mécanique ou en maintenance nautique (réparation, préparation).
Certains disposent de qualifications précieuses : agent de maintenance en marine de plaisance, CQP maintenance nautique.
En quoi consiste le métier ?
Sauf lorsque la structure est de taille importante ou lorsque les flottes sont très exigeantes en maintenance (comme l’habitable par exemple), le métier n’occupe qu’une partie du poste de travail. Le reste du temps le•la responsable atelier peut assumer une fonction d’éducateur•rice par exemple.
La fonction s’exerce en grande partie pendant la période hivernale, pendant la trêve. Les clubs font en sorte que les flottes (supports nautiques et supports encadrement) soient en parfait état de marche à chaque reprise d’activité.
Pendant l’année, des créneaux de maintenance courante (en fin de journée, ou en début de semaine) permettent de maintenir les flottes en état.
À quoi ressemble son travail et son quotidien ?
- Evaluer les besoins en entretien ou en renouvellement, suivre les entretiens périodiques,
- Évaluer les besoins en maintenance lors d’incidents, usures, casses,
- Entretenir, réparer, régler, préparer le matériel du club,
- Organiser l’atelier (ergonomie),
- Équiper l’atelier (produits, matériel, outillage, machines) et assurer l’approvisionnement,
- Suivre l’état des stocks,
- Garantir la conformité de l’atelier : respect de la réglementation, protection des usagers, des salariés, stockage des produits, stockage des outils et machines,
- Garantir la bonne utilisation de l’atelier (qui a accès à quoi), mettre en place des procédures de travail (tenue, équipement, modalités de travail),
- Garantir la sécurité des lieux : zones interdites ou libres, arrimage du matériel ou des bateaux, fixation,
- Planifier les interventions techniques : période et durée, en respectant les contraintes d’activité,
- Planifier les besoins en ressources humaines,
- Encadrer et superviser les personnes en mission de maintenance,
- Conseiller et former les personnes en mission de maintenance,
- Faire travailler les personnes en équipe,
- Conseiller les salariés sur la bonne utilisation du matériel et les responsabiliser,
- Proposer des améliorations.
Quelles sont les contraintes personnelles du métier ?
Le métier exige de la rigueur, de l’organisation. Il impose également des périodes de mission clés tel que l’hiver et de l’adaptation en cas de casse ou de panne pour répondre à l’exigence de maintien de l’activité.
Travailler en atelier expose à une certaine pénibilité liée à l’activité de maintenance : port de charge, manipulation, manutention.
La maintenance expose à des risques classiques liés aux produits utilisés (moteur, stratification, peinture, produits chimiques liés à la maintenance), ou à des blessures (outils, manipulation).
La maintenance en structure nautique offre l’avantage de travailler en structure de plein air, souvent proche de la mer, de la plage.
Quel parcours pour y arriver ?
- Soit un•e technicien•ne qualifié•e intégrant le secteur lorsque l’activité de maintenance dans le club est suffisante pour un poste à plein temps,
- Soit un•e éducateur•rice de club qui se spécialise en maintenance, voire qui passe les qualifications nécessaires dans le cadre d’un “plan de développement de compétences”.
Et ensuite, quels cursus et carrières ?
Un•e technicien•ne chargé•e de la maintenance peut devenir responsable d'atelier ou responsable maintenance.
Certains responsables maintenance évoluent vers d’autres entreprises nautiques ou techniques pour exercer ces mêmes fonction au sein d’une organisation plus importante