Responsable communication
Dans quelle structure peut-on exercer ?
Les événements portent généralement un double objectif : conduire une épreuve sportive et promouvoir le secteur ou la structure organisatrice.
La fonction de communication est essentielle et indispensable à tout évènement. Selon la taille de l’évènement ou le niveau de spécialisation de la structure, la fonction peut être assumée par un•une chargé•e de mission ou par un•e salarié•e dédié•e.
Qui sont les professionnels dans nos clubs de Normandie ?
Élise, Arrivée en 2016 pour la 1ère édition de la Normandie Cup.
“Le•la responsable de communication sur un événement doit être curieux•se, avenant•e, toujours à l’affût de l’information créatif•ve et mobile. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne reste pas derrière son ordinateur ! C’est à lui d’aller chercher l’information pour rédiger et créer, c’est à lui de trouver l’inspiration dans ce qui l’entoure pour communiquer et transmettre au plus proche ce qu’il est en train de vivre. Le métier est souvent stressant et endurant car en lien avec les grandes échéances de la journée.”
Les diplômes pour accéder au métier ?
Dans les clubs de voile, le•la responsable communication n’a pas nécessairement suivi un cursus de formation en communication. Dans les organisations spécialisées dans l'événementiel, les chargés de communication ont suivi un parcours souvent issu de la communication. Après un BAC général ou technologique, il•elle a la possibilité de se diriger vers une courte formation en deux ans (BTS ou DUT) ou bien d’intégrer une école de communication ou l’université pour suivre un Master. Des spécialités peuvent s’ajouter au cours de la formation comme Publicité/Marketing, Digital, Événementiel, Relations Presse/Publics…
En quoi consiste le métier ?
Le travail de communication répond souvent à un rythme et un agenda plutôt planifiés à l’échelle de l’évènement. Les journées sont variables en intensité, en fonction de l’actualité de l’événement.
Les évènements se déroulant régulièrement sur du temps de vacances scolaires, le•la chargé•e de communication a souvent des horaires de travail modulables.
À quoi ressemble son travail et son quotidien ?
En préparation d’un événement et sur un événement il s’agit d’anticiper au maximum toutes les rédactions possibles car les imprévus arrivent très vite et il est confortable de ne pas se faire dépasser par les « événements ».
- AVANT L’ÉVÉNEMENT
– Préparer les supports et outils de communication à la promotion de l’événement (site internet, réseaux sociaux, communiqué de presse, dossier de presse, supports de communications, signalétique…),
– Préparer les grandes étapes de l’événementiel : rétro planning, budget, base de contacts pour communiquer, organiser des réunions, charte éditorial et graphique de l’événement, planning éditorial (des publications rédactionnelles)…,
– Entretenir le contact avec les personnes indispensables à la communication de l’événement, qui auront une fonction de « relai » (médias) ainsi que les partenaires de l’événement, organiser leur venue.
- PENDANT L’ÉVÉNEMENT
– Organiser des réunions quotidiennes pour présenter les temps forts de la journée, les publications prévues, etc… aux prestataires communication (photographe, rédacteur•rice, attaché•e de presse…),
– Aller sur le terrain pour récupérer les informations nécessaires à la rédaction des articles journaliers,
– Anticiper les publications (des résultats/photos/vidéos…), tout doit être « prêt à mettre en ligne »…
- APRÈS L’ÉVÉNEMENT
– Communiquer le bilan de l’événement aux partenaires, aux médias,
– S’assurer d’un suivi avec les participants,
– … et préparer le prochain événement !
Quelles sont les contraintes personnelles du métier ?
- La communication ne se prévoit pas toujours.
Les informations de dernières minutes sont à prendre en compte peu importe l’heure à laquelle elles arrivent, en dehors des horaires de travail et encore plus lorsqu’il s’agit d’événementiel où le communicant travaille souvent lorsque les autres ont terminé (après une régate, l’équipe nautique, les arbitres… ont terminé, la communication est alors à faire pour la fin de journée).
- Travailler les week-ends et en non-stop
Les événements ont rarement lieu en semaine si l’organisateur veut avoir des participants ! Ils ont lieu le week-end.
- Être flexible pour capter la cible
Il faut également travailler en fonction du rythme de vie du public visé et non du sien. Sur les réseaux sociaux, les personnes se connectent le soir et plus rarement en journée.
Quel parcours pour y arriver ?
Pour travailler en communication événementielle, le terrain prime sur tout le reste. Avoir de bonnes bases théoriques permet d’être organisé•e et d’avoir de bons outils à mettre en place, mais c’est l’expérience au cœur même des événements qui fait toute la différence.
Il faut privilégier les stages sur le terrain même lorsque les tâches sont parfois répétitives ou peu valorisantes. Certains ont débuté en tant que bénévoles sur les évènements avant de poursuivre une carrière plus professionnelle.
Il est généralement plus facile pour un•e communicant•e de disposer d’une expérience personnelle dans la discipline sportive concernée. Chaque sport a son vocabulaire et certains comme la voile sont parfois difficiles à “raconter” ou à retransmettre.
Et ensuite, quels cursus et carrières ?
La communication en évènement permet de bien comprendre le déroulé de compétitions sportives. Le•la professionnel•le peut poursuivre son travail dans l’organisation de manifestations.
Évolutions professionnelles, quelles passerelles ?
La communication est un domaine transversal. Le•la professionnelle peut poursuivre sa carrière dans des organisations plus professionnalisées en évènements, ou basculer dans l’évènementiel autre que sportif.