Moniteur•rice saisonnier•ère

Dans quelle structure peut-on exercer ?

Le moniteur saisonnier est le job d’été par excellence !
Il est accueilli dans presque toutes les structures nautiques, dès lors que celles-ci subissent un pic d’activité en saison.
A part quelques rares structures avec une activité presque exclusivement scolaire ou sportive, la majorité des clubs recourent à de l’emploi saisonnier pour faire face à l’afflux de clients touristiques l’été.

Qui sont les professionnel•les dans nos clubs de Normandie ?

Marie-Océane (2000) est monitrice saisonnière aux VGEtretat depuis 2018.

“Ce qui est cool c’est que ça permet de sortir de nos études et de déconnecter. C’est un métier avec une grosse part de relationnel social. Ça apprend beaucoup la patience vu que le travail s’effectue essentiellement avec les enfants. Ça nous apprend aussi la responsabilité surtout, puisqu’il faut s’occuper de jeunes voire même d’adultes. Ce métier développe énormément de savoir être/faire. On a la chance comme job saisonnier d’avoir de super conditions de travail surtout à Etretat, c’est un cadre exceptionnel !
C’est très pratique parce qu’il y a toujours besoin de combler des vides donc avec un CQPIV c’est assez facile de trouver du travail.”

moniteur saisonnier 1

Les diplômes pour accéder au métier ?

CQP IV avec une spécialité soit en dériveur-cata, soit en habitable, soit en planche à voile.
Il faut avoir une bonne expérience de navigation et un niveau 4 validé par un évaluateur certifié.
Il faut être titulaire d’un permis bateau et d’un PSC1.

En quoi consiste le métier ?

Essentiellement pendant les vacances d’été, le•a moniteur•rice saisonnier•ère exerce un métier d’initiateur•rice voile pendant les périodes de forte intensité. Les journées sont denses, les amplitudes horaires importantes. Le•a moniteur•rice exerce généralement le week-end et parfois en soirée.
Il•elle est généralement intégré•e dans une équipe et supervisé•e par un•e éducateur•rice diplômé•e.

À quoi ressemble son travail et son quotidien ?

  • Préparer ses séances,
  • S’intégrer dans une équipe,
  • Participer aux tâches quotidiennes et collectives,
  • Préparer le lancement de l’activité,
  • Accueillir, encadrer, animer, enseigner aux publics,
  • Ranger les bateaux,
  • Débriefer son activité.

Quelles sont les contraintes personnelles du métier ?

Il faut être assez disponible car l’engagement est important au niveau mobilisation personnelle, sollicitation mentale, contraintes horaires.
Le métier est assez physique notamment si la manutention des bateaux est exigeante ou si l’accès à l’eau se fait par la plage.
Le face-à-face avec des publics exige un certain niveau de savoir-être, ainsi qu’une obligation de moyens assez importante (sur la sécurité, le contrôle etc).

Quel parcours pour y arriver ?

Généralement, le•a moniteur•rice navigue dans son club depuis longtemps et a effectué avec succès des stages de perfectionnement. Il•elle peut être issu d’une pratique compétitive. S’il•elle est impliqué•e dans sa vie de club, il•elle peut s’intéresser avant 16 ans à la fonction d’aide moniteur•rice pour se former et s’engager.
Les formations sont courtes, donc la personne se retrouve rapidement en face à face avec le métier et les publics.

moniteur saisonnier 2

Et ensuite, quels cursus et carrières ?

Le•a moniteur•rice saisonnier•ère qui souhaite davantage s’engager professionnellement peut basculer vers un cursus de formation en alternance pour des diplômes de niveaux 4 (bac : BPJEPS) ou 5 (bac+2 : DEJEPS).
Il peut basculer sur un poste à plein temps avec plus ou moins de responsabilité.