Formateur•rice

Dans quelle structure peut-on exercer ?

Le•la formateur•rice travaille dans un club de voile lorsqu’il•elle est habilité•e à organiser des formations CQPIV, ou travaille dans une organisme de formations professionnelles (par exemple un centre de formation BPJEPS, DEJEPS etc).

Qui sont les professionnel•les dans nos clubs de Normandie ?

Louis POREZLouis (1991) : formateur de BPJEPS à la ligue de voile de Normandie depuis 2019.

“J’utilise mon vécu de régatier et d’entraîneur pour intervenir sur des séquences techniques : sur l’eau pour former les candidats ou les stagiaires aux exigences techniques de navigations, sur l’eau pour préparer les éducateurs à enseigner et à terre sur des modules théoriques de la navigation ou du fonctionnement des bateaux. Ce que j’apprécie le plus dans ce métier c’est de transmettre aux autres, d’accompagner des éducateurs dans leur progression, d’aider les stagiaires dans leurs difficultés et parler de ma propre expérience ».

Louis consacre 15% de son temps professionnel à conduire des actions de formation au sein de la ligue de voile. Le reste du temps, il dirige et entraîne une équipe de compétiteurs et coordonne des dispositifs sportifs régionaux.

 

formateur 3Alexandre : formateur CQPIV au sein du CRN Granville.

“Je prépare chaque année des jeunes pratiquants (notamment du club) pour les aider à devenir saisonnier et pour préparer le recrutement de mon équipe de moniteur pour l’été suivant. Je suis à la fois coordinateur nautique au sein du CRNG, après avoir été moniteur et entraîneur pendant de longues années. Je suis aujourd’hui formateur national CQPIV.”

Alexandre dédie 4 semaines par an à la formation des CQPIV, mais assure aussi une mission de coordinateur et de tuteur pendant les deux mois d’été pour l’ensemble des moniteurs stagiaires. Le reste du temps, Alexandre poursuit son activité d’éducateur et gère l’organisation des activités nautiques dons son club (planning, matériel, coordination des moniteurs).

Les diplômes pour accéder au métier ?

La fonction de formateur•rice ne repose pas sur un diplôme. On peut intervenir en formation en étant reconnu pour son expertise sur un sujet ou pour son expérience dans le domaine. A la FFVoile, il existe une qualification de « formateur régional » qui permet d’équiper les formateur•rices d’outils pédagogiques pour conduire des formations de moniteur•rices de voile.

En quoi consiste le métier ?

La fonction constitue rarement l’unique métier des professionnels du nautisme. Généralement, les professionnel•les continuent leur métier d’éducateur•rice sportif•ve ou de coordinateur•rice d’activités.

On peut devenir formateur•rice dans un centre de formation professionnelle, ou formateur•rice de moniteurs au sein de son propre club, mais on peut aussi en tant qu’éducateur•rice voile intervenir au sein d’organismes de formation professionnelle.

À quoi ressemble son travail et son quotidien ?

Son travail consiste à accueillir un groupe et le préparer, l’accompagner le former en vue d’acquérir de nouveaux savoirs et de répondre à une exigence de compétences finales. Généralement le•la formateur•rice est en charge de construire ses contenus et modalités de formation. Le•la formateur•rice est responsable d’évaluer le niveau de départ et le niveau d’arrivée.

Généralement, pour 1h passée devant des stagiaires, on dit qu’il faut 1h de préparation de l’action de formation. Il faut imaginer le cours, définir les contenus et attendus de la formation, créer des outils ou supports de présentation, créer des ateliers ou des animations, prévoir le matériel, évaluer les besoins des stagiaires, évaluer les progrès, préparer les évaluations et les certifications.

Quelles sont les contraintes personnelles du métier ?

Le métier s’exerce généralement sur des temps ouvrés, en journée, en semaine. C’est une activité souvent appréciée car elle permet de partager son propre métier et son expérience.
Parfois, la préparation des cours, ou le suivi individuel des stagiaires peut amener des contraintes sur du temps non ouvré..

Quel parcours pour y arriver ?

Les formateur•rices commencent souvent par la fonction de « tuteur•rice ». Lorsque la fonction les intéresse, certains choisissent de se former à la fonction de « formateur régional », ou « formateur national ». 

Lorsque la fonction les intéresse et lorsque leurs qualités de formateur•rices sont reconnues, ils sont plébiscités.

Il est plus facile pour un professionnel d’orienter sa carrière professionnelle vers la formation lorsqu’il travaille dans une structure nécessitant d’accueillir de nombreux saisonniers l’été, ou dans une structure ayant une politique forte d’accueil d’alternants (BPJEPS, DEJEPS).

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Et ensuite, quels cursus et carrières ?

Le•la formateur•rice passionné•e peut choisir de renforcer son emploi autour de la formation en devenant « coordinateur•rice de formation ».

Évolutions professionnelles, quelles passerelles ?

A terme, on peut choisir de réorienter sa carrière et de travailler dans, ou pour un organisme de formation professionnelle. Certain•es formateur•rices spécialisé•es ont construit des passerelles vers les métiers de « coachs » ou de « consultants »